Les arbres d’ornements sont ceux qu’on voit le plus souvent, ils sont en contact permanent avec les activités humaines. Ce sont ceux que l’on trouve dans les parcs et les jardins, les avenues et parkings, entre les routes et les habitations. Les contraintes environnantes sont la plupart du temps nombreuses. Il faut tout prendre en compte, ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas (sous terre).

Le but principal de la taille est d’adapter le sujet à son environnement, suivant l’espèce, le plus tôt possible. Gardons en tête que l’arbre va grandir, peut-être beaucoup ! Il faut se projeter des années plus tard quand il aura poussé. En le taillant nous allons le guider, l’accompagner pendant son développement.

La taille de formation est souvent nécessaire quand le sujet est encore très jeune. C’est une taille rapide et minutieuse très importante si vous voulez donner une forme à votre arbre ou simplement l’adapter à son milieu dés le départ.

Un arbre adulte peut paraître dangereux, suite à une mauvaise taille il le sera d’avantage 5 ans plus tard.  Une taille drastique et sévère sur un sujet va le rendre d’abord vigoureux, puis anarchique ! A long terme il sera fragilisé augmentant les risques de rupture , et il sera moins beau..

La taille sanitaire si elle est bien effectuée est très efficace, car elle ne nuit pas à la santé de l’arbre, permet de corriger ses défauts et valoriser son aspect naturel. C’est un acte réfléchi et raisonné.

La taille des arbres fruitiers est un technique d’arboriculture fruitière consistant à tailler les branches et rameaux pour leur donner une forme particulière permettant d’améliorer leur fructification en optimisant leur exposition à la lumière.

En effet, l’évolution naturelle d’un arbre fruitier conduit bien souvent au développement d’un houppier très dense au détriment de la fructification : les fruits sont de moins en moins nombreux et de plus en plus petits.

Après une taille de formation, l’arbre dispose d’une ramification plus aérée limitant la vulnérabilité aux maladies cryptogamiques et facilitant la photosynthèse qui aboutira à de beaux et gros fruits.

L’arbre au niveau de sa structure est statique en dessous du sol et dynamique au-dessous. Les mouvements des branches sont nombreux et souvent complexe : cisaillement, flexion, torsions, compressions et tractions.

Haubaner c’est installer dans les arbres un système de cordages, ou de câbles spécifiques afin de soulager les faiblesses mécaniques d’une grosse branche, d’une charpentière voir même d’un arbre entier. La charge exercée sur la partie affaiblie est transférée sur une partie plus sûre du houppier par le biais de cordages plus ou moins dynamiques, ou de câbles statiques.

Le haubanage statique : ce type de haubanage permet l’immobilisation, on l’utilise pour les défauts très avancés, fourche à écorces incluses déchirée par exemple, de façon à ce que la déchirure ne s’amplifie pas.

Le haubanage dynamique : il laisse le libre mouvement des branches au vent mais limite la possibilité d’aller au point de rupture, pour que les branches continuent à bouger avec une amplitude contrôlée.

Dans les milieux urbanisés l’abattage proprement dit ne peut que rarement être pratiqué. L’arbre est alors « démonté » afin d’éviter tout dommage à l’environnement urbain. Ligne électrique, maison , véranda, toiture, plantation, gazon, allée, terrasse, voirie, etc.

Il faut tout d’abord effectuer un diagnostic du tronc, du houppier, de l’enracinement, la présence de champignons ou d’attaques d’insectes, qui peuvent nous renseigner sur la santé de l’arbre.

Si l’état sanitaire du sujet est jugé viable , les techniques modernes de grimpe permettent de débiter un arbre sur pied. Le grimpeur envoie de manière contrôlée les branches, les unes après les autres. De la même manière, le fût est ensuite débité en morceaux plus ou moins gros.

Pour les arbres les plus mal situés, le démontage est effectué en rétention afin de respecter les contraintes. Chaque branche et morceaux de fût sont descendus à l’aide de cordage, poulie et système de frein.

L’abattage d’un arbre doit être l’aboutissement d’une mûre réflexion.

Alors qu’il faut rarement plus d’une journée pour réaliser un abattage même en démontage très technique, les arbres mettent des dizaines voir des centaines d’années à s’épanouir. Il faut peser les avantages (fraîcheur, ombres, valeur patrimoniales,…) et les inconvénients.

Attention :

Le démontage d’arbres avec ou sans rétention est une activité bien particulière et bien spécifique du métier d’arboriste grimpeur.

Ces travaux demandent un degré de technicité, de méthode et de rigueur très élevé.

Il existe une multitude d’espèces vivants dans les arbres ou dans son milieu, à l’air libre, dans le bois et sous la terre. Des espèces animales mais aussi végétales. Certaines vivent en symbiose avec l’arbre, s’apportent mutuellement des nutriments ou une protection, alors que d’autres n’apportent rien de bénéfique, voir ils sont néfastes pour sa santé : les parasites.

Plusieurs types de champignons peuvent s’installer, et s’en débarrasser est souvent impossible. Leurs spores flottent dans l’air et se déposeront certes sur une blessure dans le bois, le champignon peut très vite s’établir si la blessure est trop grosse. Il y a des espèces plus nuisibles que d’autres, mais en général leur apparition est un signe de faiblesse de l’arbre.

D’où l’intérêt de privilégier une taille dite « douce » non-traumatisante, qui laissera l’énergie et les réserves à l’arbre pour continuer de se défendre contre ses envahisseurs.

C’est l’insecte la Classe animale qui pose le plus souvent des problèmes de cohabitation, parfois nuisible à l’arbre, parfois nuisible à l’homme et autres espèces vivantes.

Il y en a des tellement petits qu’on ne les voit pas à l’œil nu, il y a les chenilles qui établissent leur nid dans l’arbre afin de se nourrir des feuilles, et beaucoup d’autres comme les frelons par exemple. Certaines espèces peuvent être dangereuses si elles se sentent attaquées, ou finiront par tuer l’arbre et proliférer aux alentours..

Aujourd’hui des solutions fonctionnent pour lutter contre ces intrus, grâce à des pièges mécaniques, des pièges à phéromones, hormones, etc.